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Caute Poésie

« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » Baruch d’Espinoza

Boisson spiritueuse
« Le « Monde d’après » soit prêt, il arrive. »,
dixit lui.


A son retour français, par des contraintes, forcé,

Pour comprendre ce Monde, auquel il continuait de ré-émerger,

Il commença, en chasseur-cueillir, sa quête de connaissance du « Monde d’après ».

Tout d’abord dans des pays, confinés,

Puis, de supermarchés, en places de marchés,

Vinrent ensuite, les terrasses de cafés,

En introspections hypnotisées, d’un esprit subjugué.

Il y eut bien de même quelques congrès,

Enfin, des lieux de cultes, où se pratiquent encore les spiritualités.

Et en tous lieux, à interroger les psyché.

Il se plongea aussi dans des lectures, pour philosopher.

Et de ces lieux et pensées, sa conclusion du « Monde d’après », était,

Aux passions codifiées, connectés, mais éloignés,

Bien que tout désir mimétique soit une stupidité,

Puérils, névrosés, ‘temps dégénérés’.

Ce par ailleurs, pour lui-même, constaté,

En spiritualité, nous devrions tous souffrir, de n’avoir pas appréhendé le « Monde d’après ».

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Natura naturans Poésie

Tapisserie d’Arachnée sur invertébrés

« L’autre, c’est celle/celui dont on attend tout, mais qui ne peut pas tout. », E.D..


Hommage à de la Fontaine, Racine (écrit à Chevreuse), et autres.

La fable du scarabée, de la veuve noire et du papillon devenu mante religieuse

Un scarabée, bien cabossé, faisait chemin.

Sur sa route, vacant à ses espoirs,

Il croisa un papillon, un soir.

Tout étourdi, il se dit, une fois n’est pas coutume.

Devrions-nous considérer la situation opportune ?

D’un doigt directeur, le papillon doucha tous ses espoirs.

Le scarabée continua sa route, bien que rempli de doutes.

Très cabossé, la perplexité, cependant, l’habitait.

Il avança donc, sur un chemin, tout tracé.

Il ignorait alors, qu’une veuve veillait au grain.

Que si papillon rencontré hier soir, en fait, n’était que le destin.

Le scarabée scruta alors les alentours.

« Quel chemin est celui-ci, je ne vois aucune Tour ».

« Hier, je croisais un papillon en vol, aujourd’hui me voilà pris dans divers détours ».

« Que voulez-vous de moi? », l’ignorant alors.

Bien peu de choses, de plus, qu’une supposée solidité.

Espoir aussi de le voir oublier ses sensibilités, d’invertébré.

Le scarabée mène chemin, dans l’imaginaire de la veuve, sans destinée projetée.

Le scarabée a cependant chemin, tout en étant coléoptère.

Le papillon fût alors, appelé au secours.

« Puisque tu voles, ne peux-tu m’emporter ? »

« Hier, n’est que très peu, et si tu ne le veux, j’irai quand même ».

Le scarabée pris dans le piège de la veuve, se débâtit, sans flegme.

Le scarabée n’avait plus qu’audace et carapace.

De son poids, auquel ne résiste la dentelle, de même que de ses ailes.

Le veuve déploya alors tous ses stratagèmes, dans le silence glaçant de la mort qu’elle incarne.

Jusqu’à mener le papillon, meurtri, aussi, de tous ces subterfuges, à une ultime nymphose.

Le papillon devint ainsi, par le venin de la veuve, mante religieuse.

Libéré, le papillon, de la dentelle de la veuve, par la même cause épousée.

La dentelle d’une toile, fait robe de mariée, pour une religieuse.

Espoir et désespoir étant frères communs, ils ne peuvent donc que se tenir la main.